Voici quelques titres extraits du catalogue de l’exposition qui aura lieu en mars à la mairie du Ilème arrondissement :
- Tryptique : « La lune m’a dit un jour »
- « Légende du Leman »
- « En Saga (Hommage à Jan Sibelius) »
- « Légendes du pays breton : L'esprit des tempêtes »
- « Qu’éclate l’orage et que gronde le tonnerre ! »
- « Va, sois guéri, tes péchés te sont pardonnés »
- « Lanterne chinoise et poussière d’étoiles » (notre couverture)
- « St Antoine de Padoue prêchant aux poissons : la resurrection »
- « La belle meunière »
- « Que la lumière soit ! »
- « Le chant des Incas »
- « Chant d’oiseaux IV : paradis pour mes parents »
On pourrait résumer l’ambiance créée par l’ensemble des œuvres présentées par le mot éblouissement.
Si Raphy dit de lui-même qu’il est un autodidacte, cela ne signifie en rien que son art puisse posséder quelque lacune, car au contraire il nous apparaît comme parfaitement au point, une technique irréprochable étant au service d’une inépuisable imagination. L’auteur n’hésite d’ailleurs pas à reconnaître qu’avant de se lancer dans la peinture il avait senti le besoin de travailler le dessin et il l’avait fait longuement auprès du sculpteur Adam.
Cette démarche explique sans doute la perfection que pourront constater les visiteurs qui, à partir du 5 mars pourront contempler cette œuvre méritoire.
Il faut féliciter le maire du IIème arrondissement et ses responsables culturels d’avoir offert à un tel artiste la possibilité de se révéler.
M.B.
Le vernissage aura lieu le 8 mars, à partir de 17 heures.
Michel BOUTIN
Directeur et Rédacteur en chef de l'Amateur d'Art
Article paru dans l'Amateur d'Art n°701 fevrier 1984
L'artiste s'accomplit dans sa totalité, emmène son œuvre jusqu'au bout de sa conception et parfois au-delà, quand il porte en lui-même, comme moteur essentiel de sa démarche, l'intensité spirituelle. Les impératifs imposés alors au créateur dominent toutes les contingences, principalement celles qui consistent à dompter la technique destinée à servir à l'expression.
L'homme au pinceau, en l’occurrence Raphy, n'a plus besoin d'attendre l'inspiration. Elle est en lui et il peut écrire son poème pictural avec la simplicité du geste incarné.
Chacun des tableaux que le visiteur découvrira à la mairie du IIème arrondissement porte en soi une part de cette passion mystique, dont la traduction par formes et couleurs inscrites sur la toile était pour Raphy une impérieuse nécessité.
(...)
Volutes, arabesques, masses et poudroiements, générateurs de lumières et d'émotions, expriment le monde intérieur ouvert sur l'autre, le nôtre, le monde quotidien auquel la révélation du mystère d'un coeur sensible apporte un enchantement de rare qualité.
Michel BOUTIN
Directeur et Rédacteur en chef de l'Amateur d'Art
Article paru dans l'Amateur d'Art n°702 mars 1984